Accueil
 
Ce site n'est plus mis systématiquement à jour depuis janvier 2020. Pour voir les informations les plus récentes sur les additions en Suisse, nous vous recommandons les sites Faits et Chiffres et le Système de monitorage suisse des Addictions et des Maladies non transmissibles (MonAM).
Somnifères et tranquillisants
» Prévalence

Evolution au cours du temps

Utilisation de somnifères et de tranquillisants

Au niveau de la population générale, la proportion totale d'utilisateurs quotidiens de somnifères et de tranquillisants a peu varié depuis 1992. Les femmes prennent plus souvent des somnifères que les hommes. En 2017, environ 6% des personnes interrogées dans le cadre de l'ESS déclaraient prendre des somnifères au moins une fois par semaine, et ils étaient 3.6% à en avoir un usage quotidien (voir tableau ci-dessous: ESS - Utilisation de somnifères, par âge (1992-2017)). Chez les hommes, il était légèrement plus que 3% qui déclaraient un usage au moins une fois par semaine, et 2.0 % pour un usage quotidien.

Les femmes prennent également plus souvent des tranquillisants que les hommes. 4.4% des femmes déclaraient prendre des tranquillisants au moins une fois par semaine, et ils étaient 2.8% à en avoir un usage quotidien (Tableau). Chez les hommes, il était 2.7% qui déclaraient un usage au monis une fois par semaine, et 1.8% pour un usage quotidien.

La proportion d'utilisateurs de somnifères et de tranquillisants augmente avec l'âge (OFS, 2019 et OFS, 2019).

ESS - Usage de somnifères, par sexe (1992-2017)

Source:OFS: Consommation de tabac, d'alcool, de médicaments et de drogues illégales par sexe et âge

L'analyse par régions linguistiques montre que la proportion d'utilisateurs dans les derniers sept jours est nettement plus faible en Suisse alémanique qu'en Suisse romande et en Suisse italienne (OFS, 2019), quelle que soit l'année d'étude.

Enfin, il est à relever que 94.6% des personnes ayant fait usage de somnifères quotidiennement en 2012 se déclaraient au bénéfice d'une prescription médicale (Tableau). Concernant les utilisateurs quotidiens de tranquillisants, la proportion d'utilisateurs au bénéfice d'une prescription médicale a nettement augmenté au cours des 20 dernières années, pour atteindre 98.0% en 2012 (Tableau). A l'inverse, l'usage non-quotidien de somnifères a plus tendance à se faire hors prescription médicale. Ainsi, parmi les personnes ayant consommé des somnifères "environ une fois par semaine", 29.2% des personnes n'avaient pas de prescription médicale en 2012. Pour 2017, les données ne sont pas disponibles.

top