Notes: | Diagnostics (principaux et secondaires, codage ICD-10): Maladies totalement attribuables à l'alcool: F10.0-F10.1/T51.0: Intoxication alcoolique; F10.2-F10.9: Dépendance à l'alcool; G31.2: Dégénérescence du système nerveux liée à l'alcool; G62.1: Polynévrite alcoolique; I42.6: Myocardiopathie alcoolique; K29.2: Gastrite alcoolique; K70: Maladie alcoolique du foie; K86.0: Pancréatite chronique alcoolique; Q86.0: Syndrome d'alcoolisme fœtal (dysmorphique); R78.0: Présence d'alcool dans le sang; E24.4: Pseudosyndrome de Cushing dû à l'alcool; E51.2: Encéphalopathie de Wernicke; G72.1: Myopathie alcoolique; O35.4: Soins maternels pour lésions fœtales (présumées) dues à l'alcoolisme maternel; P04.3: Fœtus et nouveau-né affectés par l'alcoolisme de la mère; Maladies principalement attribuables à l'alcool: C32: Tumeur maligne du larynx; G40, G41 : Epilepsie/Etat de mal épileptique; I85: Varices œsophagiennes; K74 : Fibrose et cirrhose du foie; Maladies partiellement attribuables à l'alcool: C00-C14: Tumeur maligne de la lèvre, de la cavité buccale et du pharynx (gorge); C15: Tumeur maligne de l'œsophage; C22: Tumeur maligne du foie et des voies biliaires intrahépatiques; I10-I14 : Hypertension; I47-I49: Tachycardie paroxystique, fibrillation et flutter auriculaires et autres arythmies cardiaques; K80: Cholélithiase; K85, K86.1: Pancréatite aiguë et autres pancréatites chroniques; L40: Psoriasis. "Fraction attribuable à l’alcool" (FAA). Exemple : Une fraction attribuable qui s’élève à 70% pour un diagnostic particulier signifie que sur 100 diagnostics posés, la maladie a été déclenchée dans 70 des cas par la consommation d’alcool. Dans les 30 cas restant, la maladie à d’autres causes. Dans la figure ci-dessus, les diagnostics avec une fraction attribuable à l’alcool inférieure à 25% ne sont pas représentés. Comme ces maladies sont principalement dues à d’autres facteurs que la consommation d’alcool, les changements de prévalence de cette maladie ne seraient qu’un indicateur très faible d’un changement dans la consommation d’alcool. Les estimations des fractions attribuables à l’alcool de chaque diagnostic sont basées sur des risques relatifs émanant de méta-analyses (ex. Wicki & Gmel, 2009; Johansson et al., 2006; Rehm et al., 2007; Rehm et al., 2006) et de l’enquête suisse sur la santé 2002 (Notari et al., 2009). Pour les autres années, les fractions attribuables à l’alcool ont été ajustées aux données de consommation d’alcool de la Régie fédérale des alcools (ex. Rehm et al., 2007; WHO, 2000). Les fréquences des diagnostics principaux ont été pondérées pour compenser les différents taux de participation des cantons selon les années (Wicki & Gmel, 2009). Les taux sont basés sur la distribution moyenne d’âge de la population suisse de 1999 à 2008. Par exemple, si pour un certain diagnostic, une proportion de 70% est attribuable à l'alcool, cela signifie que pour 100 diagnostics posés, la maladie concernée a été déclenchée pour 70 cas à cause de la consommation d'alcool. Pour les autres 30 cas, la maladie résulte d'une autre cause. Dans le graphique, les diagnostics avec une fraction attribuable à l'alcool de moins de 25% ne sont pas présentés. Etant donné que ces maladies sont causées principalement par d'autres facteurs que la consommation d'alcool, des changements de la prévalence de ces maladies ne représentent qu'un indicateur très approximatif d'un changement dans la consommation d'alcool. Des détails pour l'estimation de la fraction attribuable à l'alcool se trouvent dans la note en dessous du graphique. |
Source: | Propres calculs sur la base de la statistique médicale des hôpitaux suisses (OFS; 1999-2008). |